A quelques jours du premier tour des législatives, il est bon de rappeler l’importance de ces élections sur nos vies, nos institutions et surtout notre avenir, que ce soit par des prises de position politiques ambitieuses sur l’écologie ou par des efforts réalisés dans l’éducation. En effet, les conditions d’enseignement ne sont plus acceptables dans nos écoles, alors que l’éducation de nos enfants est d’autant plus complexe que nous leur léguons un monde en cours d’effondrement… Sans promettre une révolution immédiate en cas de victoire de la Nupes, nous pourrions au moins changer de cap politique et stopper l’hémorragie des politiques néolibérales de casse des services publics, des inégalités sociales et climatiques, etc. Trois candidat.e.s LFI et REV de la Nupes (ou plutôt deux candidat.e.s et une suppléante) ont accepté de répondre à nos questions, particulièrement sur ce qu’iels avaient à cœur de porter à l’Assemblée Nationale.
- Leslie Mortreux, candidate REV de la 10ème circonscription du Nord -face à Gérald Darmanin-.
- Sulyvan Ransquin, candidat LFI de la 2ème circonscription de l’Aisne.
- Victoria Scampa, candidate LFI -suppléante de François Piquemal- de la 4ème circonscription de la Haute-Garonne.
S’opposer à la destruction de l’Education Nationale
Si nous avons tous constaté la dégradation des services publics ces dernières décennies et son accélération sous le premier quinquennat Macron, V. Scampa et S. Ransquin la vivent concrètement au quotidien, respectivement en tant que professeure de philosophie au lycée et professeur remplaçant des écoles. Si cette catégorie professionnelle est déjà surreprésentée à l’Assemblée Nationale, iels n’ont pas pu/voulu endiguer la transformation de tous les pans de la société à l’image du projet néolibéral : compétitif, inégalitaire, protecteur d’une élite au détriment de l’intérêt général.
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© B. R.
