Crédit photo : Ethan Delac (Instagram @blarknet). Partagé avec autorisation.

Ce samedi 25 mars 2023 à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, ce sont 30 000 personnes – selon les organisations – qui ont manifesté contre les immenses bassines de rétention d’eau destinées à l’agriculture intensive, au détriment des petits agriculteurs locaux et des écosystèmes naturels. Retour sur une journée révélatrice de l’intensification du rapport de force entre un pouvoir prêt à en découdre et une résistance écologiste qui s’aguerrit. 

La contestation, menée par Bassines Non Merci, les Soulèvements de la Terre et la Confédération Paysanne, revendique un juste partage des ressources en eau et la valorisation des pratiques paysannes face à une agro-industrie écocidaire dans un contexte de crise climatique où la responsabilité d’agir est une urgence absolue. La réponse de l’État fut la répression policière. Par l’intensité et la nature guerrière de ses frappes, il a démontré le temps d’une journée toute la violence que les dirigeants sont prêts à déployer contre le peuple.

Il est temps de nommer ceux qui sont les réels terroristes, non pas au nom de la protection de l’environnement, mais au nom de sa destruction. Placés à la tête de l’État ou de l’échelle sociale, ceux-ci défendent et accentuent les systèmes de domination sur le vivant. Ils détruisent progressivement nos conditions d’existence, appauvrissant à l’extrême leurs premières victimes : la population paysanne, de plus en plus démunie face à la concurrence déloyale de l’agro-industrie, l’intensification des épisodes de sécheresse et l’effondrement de la biodiversité.

LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE EN INTEGRALITE ET EN EXCLUSIVITE SUR MR MONDIALISATION