Ligne éditoriale
* En opposition à la frénésie du monde journalistique à l’affût de la dernière info croustillante, fsociété choisit de prendre le temps de traiter les sujets en profondeur plutôt que de réagir le lendemain d’un événement
* Fsociété est à la croisée entre la sociologie et le journalisme engagé.
* L’approche sociologique se veut plus rigoureuse avec une attitude moins affirmative qu’exploratoire.
* L’approche générale n’en reste pas moins engagée en s’inscrivant dans la mouvance des médias indépendants à la recherche de liberté étant donné la monopolisation par les miliardaires des grands médias, et la droitisation de leur ligne éditoriale.
* Fsociété repose sur une vision du monde aussi simple que disruptive : humaniste, anti-capitaliste, écologiste (liste non exhaustive). Plus qu’une simple idéologie, c’est l’urgence écologique et sociale qui nous pousse à informer différemment. Le but étant de donner des clefs de compréhension du monde aux lecteurs.
* Fsociété est un journal apartisan mais radicalement politisé, basé sur le constat que le changement social ne s’obtiendra pas en disant aux gens pour qui voter, mais plutôt en diffusant une autre manière de penser, en proposant une alternative à l’idéologie néolibérale, au mythe de la croissance infinie et à l’anthropocentrisme de notre espèce qui gagnerait à s’inscrire dans les écosystèmes plutôt que de les dominer.
Qui ?
* Une seule personne est derrière fsociété (toute aide est cependant la bienvenue). Diplômé d’un master en sociologie des Vulnérabilités à l’Université de Caen-Normandie, écrire était une évidence pour moi. La jonction entre sociologie et journalisme s’est faite assez naturellement au moment d’écrire mon mémoire (étude du groupe Extinction Rebellion à Granada en Espagne). L’observation de terrain a révélé pas mal de similitudes avec le métier de reporter, bien que l’enquête sociologique de terrain nécessite une plus grande rigueur scientifique.
* Le nom fsociété est une référence à la série Mr Robot, où un groupe de hackers tentent de renverser un système capitaliste injuste en redistribuant les richesses. Un idéal de rébellion par le bas inspirant pour quiconque n’a pas perdu espoir.